A combien de semaines de grossesse peut-on avoir des risques de fausse couche ?
Les différents types de fausses couches dépendent du moment où elles sont impliquées dans la grossesse.
Plan de l'article
Les fausses couches : quand arrivent-elles ?
Les différents types de fausses couches dépendent du moment où elles sont impliquées dans la grossesse.
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— Le cas de la grossesse biochimique est en fait une fausse couche très précoce. C’est-à-dire lorsque le test de grossesse sanguin est positif, mais que la grossesse ne progresse pas et que l’embryon en développement ne peut pas être observé lors de la première échographie. Le corps a donc réagi à l’implantation en produisant des hormones de grossesse, mais au final, il n’y aura pas d’évolution.
— Fausse couche précoce : on parle de fausse couche précoce lorsqu’elle survient avant 10 semaines de grossesse.
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— Fausse couche tardive : lorsqu’elle survient entre la 11e et la 20e semaine de grossesse.
— Enfin, nous parlons de naissance prématurée, lorsque la perte du fœtus survient à plus de 20 semaines de grossesse. Dans ce cas, on ne parle plus de fausses couches et vous devrez avoir un accouchement fœtal.
Comment éviter les fausses couches répétées ?
Les fausses couches répétées sont l’une des causes les plus fréquentes de fréquentes chez les patients dans une clinique de fertilité. On estime qu’entre 20 et 25 % des grossesses provoquent des fausses couches. Une fausse couche survient avant la 20e semaine de grossesse et est appelée fausse couche répétée lorsqu’elle survient plusieurs fois.
Il n’existe actuellement aucune opinion stricte de la communauté médicale sur le nombre de fausses couches successives pour parler de fausses couches répétées. Mais on parle généralement d’au moins 3 fausses couches successives avant la 20e semaine de grossesse. D’autre part, certains parlent de 5 fausses couches dans le sens où ils ne sont pas successives et enceintes. En tout état de cause, il n’existe actuellement aucun consensus sur le moment où commencer à mener des études approfondies en cas de fausse couche.
La FIV-Donostia est un spécialiste des cas complexes. Nous pensons qu’il est important d’éviter les fausses couches et de poser un diagnostic approfondi le plus tôt possible pour éviter la fatigue morale et physique du patient.
La fausse couche, qu’est-ce que c’est ?
Nous parlons de fausses couches lorsque la grossesse s’arrête spontanément avant 20 semaines de grossesse. C’est-à-dire 20 semaines d’aménorrhée depuis la dernière période.
Malheureusement, les fausses couches sont assez fréquentes puisqu’elles surviennent dans 20 à 25 % des grossesses. Certaines fausses couches sont très précoces et indétectables par les femmes, tandis que d’autres surviennent plus tard, toujours avant 20 semaines de grossesse.
Il n’est donc pas rare qu’une femme ait une ou deux fausses couches au cours de leur vie reproductive et parfois sans le savoir. Et nous parlons de fausses couches répétées, soit en cas de 3 fausses couches sans grossesse à terme, soit de 5 fausses couches avec grossesses à terme entre deux fausses couches. Même si nous parlons du délai de 20 semaines, la plupart des fausses couches surviennent avant 12 semaines de grossesse, c’est-à-dire au cours du premier trimestre.
Les causes des fausses couches
Les fausses couches continuent de faire l’objet de nombreuses études, et certaines causes et causes connues sont encore inconnues. Parmi les causes connues, les causes les plus fréquentes sont les suivantes :
— L’une des explications les plus courantes est l’arrêt du développement embryonnaire dû à des malformations génétiques. L’embryon peut être implanté, mais une malformation peut nuire au bon développement et, par conséquent, une fausse couche peut se produire. Causes génétiques peut être dû à : ou une modification du caryotype des géniteurs (d’altérations chromosomiquesoù le père ou la mère) dues à un âge maternel avancé (chez la femme, les malformations génétiques des ovocytes augmentent à partir de 35 ans) ou à une pathologie du sperme.
— De plus en plus d’études montrent le rôle de l’âge du père dans les fausses couches, surtout à partir de 45 ans.
— Dans les causes des fausses couches, il existe également des troubles immunologiques ou de la coagulation de la mère. Comme, le syndrome des antiphospholipides.
— Il existe également des causes liées à des infections au cours du premier trimestre, telles que le cytomégalovirus, la toxoplasmose ou la rubéole.
— Enfin, les fausses couches peuvent également être dues aux caractéristiques physiologiques de l’utérus telles que des malformations utérines, incompétence cervicale ou fibromes.
Pouvons-nous prévenir les fausses couches répétées ?
Afin d’éviter les fausses couches, il est nécessaire de comprendre pourquoi elles sont impliquées et de corriger la préparation de chaque patient. En fait, il existe plusieurs outils et tests qui vous permettront de mieux vous préparer avant la grossesse.
— Le caryotype est le premier test réalisé en cas de fausse couche : il est nécessaire de vérifier s’il n’y a pas de problème chromosomique susceptible de provoquer des malformations de l’embryon.
— Un autre test possible est celui du diagnostic génétique avant l’implantation de l’embryon déjà formé. Ce test permettra de vérifier la génétique de l’embryon, lors d’une fécondation in vitro, et donc de ne transférer que des embryons génétiquement sains. De cette façon, les transferts d’embryons sont évités, ce qui aurait finalement conduit à échecs d’implantation et fausses couches. Il existe plusieurs types de diagnostic génétique préimplantatoire :
- Le PGT-SR qui permet d’exclure les altérations structurelles de l’embryon.
- La PGT-A est utilisé pour exclure l’aneuploïdie, c’est-à-dire les malformations, associées à un âge maternel avancé ou à un spermatozoïde pathologique.
— Avant le traitement de procréation assistée, il est également important de vérifier la sérologie des maladies infectieuses, afin d’éviter les risques pendant la grossesse.
— Il est également judicieux de vérifier la présence de malformations utérines avec des examens gynécologiques supplémentaires tels que l’hystéroscopie ou l’hystérosalpingographie.
— Il existe également des tests tels que ERMAP ou Immap qui permettront de vérifier la réceptivité de l’endomètre et sa réponse immunitaire à l’implantation. Cela peut être très utile en cas de grossesse biochimique pour aider l’embryon à rester juste après son implantation.
— Enfin, pour exclure les causes immunologiques et de coagulation, une étude de la thrombophilie sera recommandée. C’est un test sanguin appelé contrôle des fausses couches. En cas de modifications, nous pouvons adapter le protocole de traitement avec des corticostéroïdes, de l’aspirine, de l’héparine ou des vitamines qui peuvent améliorer la circulation sanguine vers l’utérus.
Autres facteurs de risque à prendre en compte
Il existe d’autres facteurs, dont beaucoup sont encore à l’étude, pour expliquer les fausses couches. Nous savons maintenant, par exemple, qu’il existe un lien entre le taux de fausses couches et de complications pendant la grossesse, avec des pathologies associées à l’obésité, telles que l’hypertension artérielle et le diabète, par exemple.
Les facteurs de risque incluent également les grossesses multiples, dans lesquelles le le risque de grossesse est supérieur à celui d’une grossesse simple. Enfin, de nombreux patients nous posent des questions sur la relation entre la qualité de vie et le stress, et sur le succès des traitements.
Il n’y a pas de données scientifiques exactes, mais chez IVF-Donostia, nous pensons que la qualité de vie et les facteurs psychologiques influencent le déroulement du traitement et de la grossesse. C’est pourquoi nous vous recommandons toujours d’adopter un mode de vie sain après un transfert et les premières semaines de grossesse.
Chaque cas est différent
Tous ces tests dont je viens de vous parler ne sont pas recommandés pour tous les patients et il est important de personnaliser le protocole et de diriger les patients en fonction de leurs antécédents.
Chez IVF-Donostia, nous voulons détecter très tôt les causes des fausses couches afin d’éviter les échecs répétés. Pour nous, nous vous recommanderons des examens supplémentaires après un échec d’implantation unique ou après d’une fausse couche. Nous connaissons l’importance du temps et de l’âge dans ces traitements, et nous voulons détecter les problèmes avant de refaire les traitements.